Point TT-6 : L’affirmation qu’il n’y avait pas d’acier ni de fer fondu
Point TT-6 : dans les bâtiments du WTC

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Introduction

D’après la version officielle, les Tours Jumelles se sont effondrées suite à l’impact des avions et aux incendies, et pour le WTC 7, suite aux seuls incendies. L’une des conséquences de cette version du récit est que ces destructions n’ont pas pu générer de l’acier fondu ni du fer fondu (lequel est produit lorsque l’acier est fondu à l’aide de certaines substances, comme la thermite). L’acier de structure ne commence à fondre qu’à partir de 1482°C, et le fer à partir de 1538°C. [1] Les feux déclenchés par les crashs des avions, même avec l’aide du carburant, n’ont pas pu dépasser les 1000°C, c’est-à-dire environ 550°C en dessous de la température nécessaire pour faire fondre l’acier ou le fer. La présence d’acier ou de fer fondu implique donc que l’acier des bâtiments a été fondu par autre chose que les impacts des avions et les incendies qui s’en sont suivis.

La version officielle

Il n’existe aucune preuve de la présence d’acier fondu ou de fer fondu dans aucun des bâtiments du WTC.

Le rapport du NIST indique que les Tours Jumelles se sont effondrées à cause des impacts d’avion et les feux qui s’en sont suivis, allumés par leur carburant. [2] Le WTC 7, qui n’a été frappé par aucun avion, s’est effondré à cause des seuls incendies. [3] Par conséquent, il n’y a aucune raison pour que de l’acier ou du fer fondu aient été produits par ces effondrements. [4]
L’acier et le fer fondus ne figurent ni dans le rapport de la Commission sur le 11/9, [5] ni dans les rapports du NIST sur les Tours Jumelles, [6] ni dans celui du NIST sur le WTC 7. [7] Ce silence à propos de l’acier fondu et du fer fondu signifie donc implicitement qu’il n’y en avait pas.

La présence d’acier (et de fer) fondu a été indirectement niée par John L. Gross, [8] ingénieur du NIST et co-auteur de ses rapports. Lors d’une conférence à l’Université du Texas en octobre 2006, une question lui a été posée au sujet des « mares d’acier fondu », à laquelle Gross a répondu ceci :
« Revenons sur votre postulat selon lequel il y avait une mare d’acier fondu. Je ne connais absolument personne – aucun témoin n’en a parlé, personne n’a démontré qu’il y en avait. » [9]

Dans une publication datant d’après le rapport (septembre 2011), le NIST écrivit : « Les enquêteurs du NIST, les experts de l’American Society of Civil Engineers (ASCE) et le Structural Engineers Association of New York (SEONY)—qui ont examiné l’acier du WTC sur le site même du World Trade Center et dans le périmètre de secours – n’ont trouvé aucune preuve indiquant que de l’acier aurait fondu sous l’effet des incendies déclenchés par le kérosène dans les tours, avant leur effondrement. »

De plus, le rapport disait :

« L’état de l’acier dans les débris du WTC (c’est-à-dire, s’il y avait de l’acier fondu ou pas) est sans rapport avec l’enquête sur les effondrements, puisqu’il n’apporte aucune information concluante sur l’état de l’acier au moment où les Tours du WTC étaient encore debout. »

Enfin, dans le rapport on peut lire :

« Dans certaines circonstances, il est envisageable qu’une partie de l’acier sous la pile de débris ait fondu après l’effondrement du bâtiment. L’acier fondu sous les débris est probablement davantage dû aux hautes températures résultant de la longue exposition à la combustion sous la ‘’pile’’ plutôt qu’à une courte exposition aux feux et aux explosions au moment où les tours étaient encore debout. » [10]

En résumé :

  1. Les rapports du NIST attribuent les effondrements aux incendies de kérosène qui n’étaient cependant pas assez chauds pour produire de l’acier ou du fer fondu.
  2. Il n’existe aucune preuve de la présence d’acier ou de fer fondu, et il n’y avait aucune raison d’en retrouver.
  3. Même s’il y a eu de l’acier ou du fer fondu dans les débris après-coup, cela est « sans rapport » avec la cause des effondrements.
Les éléments les plus probants

Aucune de ces affirmations n’est vraie.

  1. On ne peut pas dire que la présence d’acier ou de fer fondu soit « sans rapport », étant donné que les incendies des bâtiments, comme cela a d’ailleurs été reconnu par le NIST, ne permettent pas de l’expliquer. La seule explication suggérée par le NIST est que si l’on a retrouvé de l’acier ou du fer fondu, cela est probablement « dû aux hautes températures résultant d’une longue exposition à la combustion sous la pile de débris. » Mais le NIST a affirmé que les bâtiments s’étaient écroulés suite à des incendies de bureau, qui peuvent au maximum atteindre 1000°C. L’idée selon laquelle les débris en feu de ces bâtiments ont pu se rapprocher de la température nécessaire pour faire fondre l’acier (1482°C) [11] sans l’aide d’explosif ou de matériau incendiaire est tout simplement invraisemblable.
    De surcroit, elle est aussi non-scientifique. Le physicien Steven Jones a écrit : « Existe-t-il le moindre exemple de bâtiments qui se sont écroulés après un incendie, ou la moindre méthode – différente d’une démolition contrôlée – où l’on retrouve de vastes flaques de métal fondu dans les ruines ? J’ai posé la question à de nombreux ingénieurs et chercheurs, et à ce jour, aucun exemple ne m’a été cité. Il est donc étrange que pour trois tours de Manhattan, soi-disant abattues par des incendies, on retrouve d’importantes flaques de métal fondu dans leurs sous-sols après leur effondrement le 11 septembre 2001. Il serait intéressant [de savoir] par exemple si des feux souterrains peuvent engendrer de grandes flaques de métal fondu, mais alors on devrait retrouver d’autres cas historiques de cet effet, puisqu’il y a eu de nombreux grands incendies dans une multitude de bâtiments différents. Il ne suffit pas d’émettre l’hypothèse que le feu peut causer ces trois grandes mares de métal fondu de couleur orange. » Le fait que ces flaques étaient orange est essentiel, explique Jones, car quelque chose a élevé la température de l’acier à plus de 2000°C. [12]
  2. Il existe deux catégories d’indices prouvant la présence d’acier ou de fer fondu sous les débris :
    1. Les éléments matériels présentés notamment dans un rapport de la FEMA en 2002.
    2. Les rapports de nombreux témoins crédibles dont des pompiers et d’autres professionnels.

I : Les éléments matériels

I-A : Le rapport de 2002 de la FEMA

James Glantz, journaliste au New York Times, a rapporté dans un article publié fin 2001 à propos de l’effondrement du WTC 7 que des ingénieurs lui avaient dit que la « combinaison d’un incendie hors de contrôle et de dommages structurels avait pu faire s’écrouler la tour, » mais que « cela n’expliquait pas, » d’après le Dr. Barnett, « les morceaux d’acier dans la pile de débris qui semblaient avoir été partiellement vaporisés à des températures extraordinairement élevées. » [13]

Glantz faisait référence à Jonathan Barnett, un professeur en ingénierie de protection anti-incendie à l’institut Polytechnique de Worcester (WPI). Début 2002, Barnett et deux de ses collègues du WPI ont publié une analyse d’une pièce en acier provenant de l’une des Tours Jumelles, ainsi que de morceaux du WTC 7, et cette étude fut inséré en annexe du rapport de 2002 de la FEMA intitulé World Trade Center Building Performance Study[14] Leurs découvertes ont également été mentionnées dans un article du WPI intitulé “The ‘Deep Mystery’ of Melted Steel [Le grand mystère de l’acier fondu]”, qui disait ceci :

« L’acier – dont le point de fusion est de 2800°F [1538°C] – peut être affaibli et tordu, mais ne fond pas durant un incendie de bureau ordinaire. Pourtant, des études métallurgiques sur l’acier du WTC menées au WPI révèlent qu’un phénomène nouveau – appelé ‘’réaction eutectique’’ – s’est produit à la surface [de l’acier], causant une fusion intergranulaire capable de transformer une épaisse poutre en véritable gruyère. »

Expliquant que le New York Times avait qualifié cette découverte de « sans doute le plus grand mystère révélé par l’enquête. », l’article continuait ainsi :

« Une poutre faite d’un acier de 3 cm a été réduite à 1,5 cm d’épaisseur. Ses bords – qui sont froissés comme du papier – ont été affutés au point de ressembler à un rasoir. Des trous béants – certains de la taille d’une pièce de un dollar – laissent passer la lumière à travers ce qui était auparavant une solide paroi en acier. L’apparence de gruyère a choqué tous les professeurs connaissant les effets du feu, qui s’attendaient à voir des déformations et des pliages, mais certainement pas des trous. » [15]

À propos du « plus grand mystère », l’article du New York Times poursuivait : « L’acier a apparemment fondu, mais personne ne pense que les feux dans les tours ont été suffisamment chauds pour faire fondre ainsi l’acier. » [16] C’était un euphémisme, car un incendie de bureau, même avec un mélange optimal d’air et de kérosène, ne peut pas dépasser les 1000°C. [17] En fait, le professeur Thomas Eagar du MIT a estimé que ces incendies « n’ont probablement pas dépassé les 1200-1300°F [648-704°C]. » [18]

I-B : Le rapport de RJ Lee

En mai 2004, le groupe RJ Lee a établi un rapport intitulé WTC Dust Signature [signature de la poussière du WTC] à la demande de la Deutsche Bank, dans le but de prouver – à la compagnie d’assurance – que le bâtiment avait été « largement contaminé par la poussière du WTC, spécifique aux événements du WTC. » [19] Le rapport liste cinq éléments de cette signature, dont l’un est : « Des particules sphériques de fer et des particules sphériques ou vésiculaires de silicates résultant d’une exposition à des températures élevées. » [20] C’est la seule référence à l’acier transformé par de hautes températures, faite dans ce rapport de 2004.

Mais RJ Lee avait produit un autre rapport au préalable, en 2003, intitulé WTC Dust Signature Study qui mentionnait beaucoup plus souvent le fer. On y lisait : « Des particules de métal qui ont été modifiées par une exposition à de hautes températures, ainsi que des particules sphériques de fer et de silicate sont présentes en nombre dans la poussière du WTC … mais ne le sont pas dans les incendies de bureau ‘’normaux’’ ». [21] Cette version de 2003 du rapport soulignait également le fait qu’alors que les particules de fer ne constituent que 0,04% des poussières de bureau normales, elles représentent une proportion énorme dans la poussière du WTC : 5,87% (autrement dit, il y avait environ 150 fois plus de fer dans ces poussières que la normale). [22] Cette version antérieure mentionnait explicitement que le fer et les autres métaux avaient « fondu pendant les événements du WTC, produisant des particules métalliques de forme sphérique. » [23]

De plus, même si le rapport de 2004 n’a pas utilisé le mot « vaporisé », cette version préalable parlait de températures « auxquelles le plomb se serait vaporisé. » [24] Et tandis que le rapport de 2004 mentionnait des « températures élevées », le rapport précédent indiquait que les températures n’étaient pas simplement « élevées », mais qu’elles étaient « extrêmement élevées, car pour que le plomb entre en ébullition et se vaporise, il faut une température supérieure à 1749°C. » [25]

I-C : Le rapport de USGS

En 2005, le United States Geological Survey (USGS) publia un rapport intitulé Atlas des particules dans la poussière du WTC dont l’objet était d’aider à « identifier les composants de la poussière du WTC. » Parmi ces composants, expliquait ce rapport, on trouvait « du métal et des oxydes de métaux » (qui n’ont pas pu être déterminés par les méthodes de l’USGS). Le rapport expliquait que « les principaux métaux et oxydes métalliques présents dans la poussière du WTC étaient des particules riches en fer et en Zinc. » [26] Le rapport incluait une micrographie d’une de ces « particules riches en fer ». [27]

Ces particules sphériques riches en fer – ou ‘’sphérules’’ comme on les appelle parfois, n’apparaissent que si le fer est fondu avant d’être « pulvérisé dans l’air de façon à ce que les tensions à la surface des gouttelettes fondues leur donnent cet aspect sphérique. » [28]

De la même façon, le rapport du USGS mentionnait (sans toutefois l’expliquer) l’existence dans ces poussières de particules qui n’auraient pas dû se trouver là, d’après les explications du NIST sur les effondrements.

I–D : Le rapport du groupe de Steven Jones

Le NIST a également ignoré un troisième rapport décrivant un phénomène dans la poussière du WTC qui n’a pu se produire qu’à des températures extrêmement élevées. De fait, il s’intitule « Des températures extrêmement élevées lors de la destruction du WTC ». Ce rapport rédigé par Steven Jones et sept autres chercheurs met en évidence la présence dans ces poussières de particules requérant des températures encore plus élevées que celles induites par les rapports de RJ Lee et de l’USGS.

Jones et ses collègues ont effectué des tests en utilisant leurs propres échantillons de poussière du WTC, qui ont été prélevés peu après la destruction du WTC – soit immédiatement après, soit à l’intérieur de bâtiments alentour (ce qui signifie que cette poussière n’a pas été polluée par les opérations de déblaiements à Ground Zero). Ils y annoncent avoir découvert « une abondance de fines gouttelettes solidifiées de forme pratiquement sphérique (sphérules) » qui étaient essentiellement « riches en fer … et en silicates ». Les sphérules riches en fer ont nécessité une température de 1538°C. Les silicates contiennent souvent de l’aluminium, et les sphérules d’alumino-silicate retrouvées en abondance dans la poussière du WTC ont quant à elles nécessité une température de 1450°C. [29]

Le fer n’a pas pu s’extraire seul de l’acier, et on n’aurait pas dû en retrouver dans les débris. Ce fer, dont la présence reste inexpliquée, est le sous-produit d’une réaction thermitique.

Le groupe de Steven Jones a rapporté un fait encore plus remarquable : une sphérule retrouvée dans la poussière n’a pas été mentionnée dans le Particle Atlas de l’USGS, et on ne connait son existence que grâce à une demande d’information FOIA. Il s’agit d’une sphérule « riche en molybdène » qui a été identifiée et examinée par l’équipe de l’USGS. Cette information est extrêmement importante car le Molybdène (Mo) est « connu pour son point de fusion très élevé. » : 2623°C [30] La présence de cette sphérule riche en molybdène dans les poussières du WTC n’a pas été mentionnée par le NIST, bien qu’ils auraient pu en avoir connaissance par le groupe de Steven Jones, ou directement pas l’USGS.

II : Les témoignages

II-A. Témoignages des pompiers

  • Philip Ruvolo, capitaine des pompiers de New York, a déclaré : « On descendait et on voyait de l’acier fondu, de l’acier fondu qui coulait dans des rigoles, comme dans une fonderie, comme de la lave. » [31]
  • Joe O’Toole, un pompier du Bronx qui a participé aux secours et aux travaux de déblaiement a signalé qu’une poutre extraite des profondeurs de la pile plusieurs mois après, en février 2002, « était ruisselante d’acier fondu. » [32]
  • Dans le film documentaire Collateral Damages, des pompiers de New York se rappellent d’« une chaleur si intense qu’ils ont rencontré des rivières d’acier fondu. » [33]

II-B. Témoignages d’autres professionnels

  • Leslie Robertson, un membre de l’équipe d’ingénieurs qui a conçu les tours du World Trade Center a déclaré 21 jours après les attentats : « Alors que nous étions au niveau B1, l’un des pompiers m’a dit, ‘’je pense que cela va vous intéresser’’ ; ils ont poussé un gros bloc de béton, et en dessous il y avait ‘’comme une petite rivière d’acier qui coulait’’. » [34]
  • Ron Burger, un conseiller à la santé publique travaillant pour le National Center for Environmental Health, qui est arrivé à Ground Zéro le 12 septembre 2001, a dit : « Sentir cette chaleur, voir tout cet acier fondu, les couches de cendres les unes sur les autres, comme de la lave, cela m’a rappelé le Mont Sainte Hélène et les milliers de personnes qui ont fui ce désastre. » [35]
  • Vers la fin de l’automne 2001, le Dr. Alison Geyh travaillant à l’École John Hopkins de Santé publique a déclaré : « Il y a toujours des feux importants, et la fumée est très intense. Dans certaines poches qui sont mises au jour, ils trouvent de l’acier fondu. » [36]
  • Joe Allbaugh, le directeur de la FEMA, a déclaré en octobre 2001 lors d’une interview par CBS : « Certaines zones sont tout simplement beaucoup trop chaudes pour que les secouristes y aillent. Nous ne savons pas encore ce qui s’y trouve, mais il y a du métal fondu, extrêmement chaud. » [37]
  • Le Dr Keith Eaton a expliqué à [la revue] Structural Engineer : « Ils nous ont montré de nombreux transparents fascinants … allant du métal fondu qui était toujours rouge incandescent plusieurs semaines après les événements, à des plaques d’acier épaisses de 12 cm qui avaient été cisaillées et tordues pendant la catastrophe. »
  • Don Carson, un expert en matériaux de la National Operating Engineers Union, a déclaré 6 semaines après le 11/9 : « Il y a des morceaux de poutres qui sont extraits depuis l’équivalent du 6ème niveau de sous-sol, et qui sont encore rouge vif. » [38]

II-C. Déclarations d’autres témoins crédibles

  • Greg Fuchek, vice-président de la compagnie qui a fourni les équipements informatiques utilisés pour identifier les restes humains, a déclaré que « Parfois lorsqu’un ouvrier retirait une poutre métallique du tas de débris, l’extrémité de celle-ci dégoulinait d’acier fondu. » [39]
  • Sarah Atlas, de la Task Force One Urban Search and Rescue du New Jersey, arrivée à Ground Zero le 11 septembre, a expliqué qu’ « il y avait encore des incendies et que de l’acier fondu coulait sous la pile de débris sous ses pieds. » [40]
  • Tom Arterburn, qui publie dans Waste Age, a raconté que le Département d’Hygiène publique de New York avait enlevé « un peu de tout, allant de l’acier fondu à des restes humains. » [41]

Réfutation des affirmations officielles : résumé

  1. L’affirmation selon laquelle il n’existe aucune preuve de la présence d’acier ou de fer fondu dans aucun des bâtiments du World Trade Center est contredite par trois rapports scientifiques, dont l’un provient d’une agence gouvernementale (USGS).
  2. La déclaration de John Gross disant qu’ « aucun témoin n’a dit » avoir vu de l’acier (ou du fer) fondu a été factuellement réfutée à plusieurs reprises.
  3. A propos de l’affirmation selon laquelle de l’acier ou du fer fondu sont « sans rapport » [avec l’effondrement] du fait que cela a pu se produire par combustion sous la pile : cela revient à affirmer, sans aucune preuve scientifique, que la combustion sous un tas de débris à court d’oxygène peut avoir chauffé l’acier à 1500°C et plus.
  4. Concernant l’affirmation du NIST selon laquelle l’acier ou le fer fondu sont « sans rapport avec l’enquête sur les effondrements, puisque cela n’apporte aucune information concluante sur l’état de l’acier au moment où les tours du WTC (y compris le WTC 7) étaient encore debout » : étant donné que l’acier ou le fer fondu trouvés sous les débris n’ont pas pu être produits sans incendiaires ou explosifs, leur présence indique qu’une partie de cet acier au moins a fondu avant, ou pendant, les phases finales des effondrements.
  5. Au sujet de la phrase du NIST dans sa publication postérieure au rapport, disant que rien ne prouvait que « de l’acier ait fondu dans des feux déclenchés par le kérosène dans les tours » : cette déclaration est parfaitement hors sujet. Le véritable problème est que la présence d’acier et/ou de fer fondu amène à penser que les bâtiments ont été abattus par autre chose que le feu.
Conclusion
Aucune des affirmations officielles sur la non-existence d’acier ou de fer fondu dans les ruines des tours du WTC ne résiste à l’examen. Le fait que le tas de débris contenait de l’acier ou du fer qui avait fondu montre que ces bâtiments ont été détruits par autre chose que les incendies et les impacts d’avion. Des indices extrêmement probants, de différentes natures, dérivent de nombreux éléments factuels : le rapport initial du groupe RJ Lee indiquait qu’il y avait presque 150 fois plus de fer dans les poussières du WTC que la quantité normale ; le tas de débris contenait des pièces d’acier portant des « trous béants », avec une apparence de « gruyère » qui a choqué les « professeurs spécialistes du feu » du Worcester Polytechnic Institute ; le plomb a été vaporisé ; et les flaques de métal fondu contenaient du fer qui avait été chauffé au-dessus de 2000°C, comme le prouvait leur couleur orangée.

Si l’on ajoute les indices matériels aux témoignages faisant état d’explosions par différents corps de métiers, l’affirmation selon laquelle les Tours Jumelles ont été abattues uniquement par les impacts d’avion et les incendies qui s’en sont suivis n’est tout simplement pas crédible.

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Références du Point TT-6
Au sujet du fer, voir « Fer » dans The Periodic Table on the Web [la table des éléments].
L’acier étant un alliage incluant du fer [et d’autres éléments], peut avoir des compositions différentes, et connait donc une plage de températures de points de fusion qui dépend du pourcentage de carbone (lequel fait décroitre le point de fusion), allant de 1371°C à 1482°C; Voir “Alloys: Melting Point Chart”.
NIST NCSTAR 1, Final Report on the Collapse of the World Trade Center Towers [Rapport final du NIST sur l’effondrement des Tours du World Trade Center] (copie d’archive), septembre 2005, p.15. Au sujet des impacts des avions, voir pp. 150-51; pour le kérosène, pp. 24, 42; pour les incendies, pp. 91, 127, 183
NIST NCSTAR 1A, Final Report on the Collapse of World Trade Center Building 7 [Rapport final sur l’effondrement du World Trade Center Building 7] (copie d’archive), novembre 2008, xxxv. Selon le NIST, l’effondrement du WTC 7 est “la première occurrence d’un effondrement total d’une tour causée essentiellement par des incendies.”
Dans une publication postérieure à son rapport (septembre 2011), le NIST a écrit : “En aucun cas, le NIST n’a écrit que l’acier dans le WTC avait fondu à cause des incendies. Le point de fusion de l’acier est d’environ 1.500°C (2.800°F). Les incendies de bureau ou d’hydrocarbures (par ex. le kérosène) génèrent normalement une température pouvant atteindre au maximum 1.100°C (2.000°F) environ. Le NIST a rapporté que les températures maximales des couches supérieures de l’air avaient atteint 1.000°C (1.800°F) dans les Tours Jumelles (par exemple, voir NCSTAR 1 (copie d’archive), Figure 6-36).” NIST Engineering Laboratory, “Questions and Answers about the NIST WTC Towers Investigation (Question 15)”, 19 septembre 2011.
NIST NCSTAR 1-9, Structural Fire Response and Probable Collapse Sequence of World Trade Center Building 7 [Réaction au feu de la structure, et déroulement probable de l’effondrement du bâtiment 7 du WTC] (copie d’archive), Volume 1, Chapitre 8.
Le Dr. Gross était l’un des chefs de projet de la Structural Fire Response and Collapse Analysis. Voir “John L. Gross” à nist.gov.
Le 18 octobre 2006, conférence à l’Université du Texas d’Austin, sur l’effondrement des Tours Jumelles, “Dr. John Gross, N.I.S.T.” Date confirmée par “Upcoming Meeting / John Gross of NIST Up on Google.”
NIST Engineering Laboratory, “Questions and Answers about the NIST WTC Towers Investigation (Question 23)”, 19 septembre 2011.
“Iron”, WebElements: The Periodic Table on the Web.
Steven E. Jones, “Why Indeed Did the World Trade Center Buildings Completely Collapse?Journal of 9/11 Studies, Vol. 3: septembre 2006, p. 18.
James Glanz, “Engineers Suspect Diesel Fuel in Collapse of 7 World Trade Center”, New York Times, 29 novembre 2001.
Jonathan Barnett, Ronald R. Biederman, et Richard D. Sisson, Jr., “Limited Metallurgical Examination”, FEMA, World Trade Center Building Performance Study, mai 2002, Appendice C.
Joan Killough-Miller, “The ‘Deep Mystery’ of Melted Steel”, WPI Transformations, printemps 2002.
James Glanz et Eric Lipton, “A Search for Clues in Towers’ Collapse”, New York Times, 2 février 2002.
Thomas Eagar et Christopher Musso, “Why Did the World Trade Center Collapse? Science, Engineering, and Speculation”, JOM: Journal of the Minerals, Metals & Materials Society 53/12 (2001), pp.8-11.
Thomas Eagar, “The Collapse: An Engineer’s Perspective”, qui fait partie de “Why the Towers Fell”, NOVA, 30 avril 2002.
RJ Lee Group, “Expert Report: WTC Dust Signature [Rapport d’expertise: signature de la poussière du WTC]”, mai 2004, p.5.
Ibid., p.11.
Ibid., p.24.
Ibid., p.17.
Ibid., p.21.
Heather A. Lowers and Gregory P. Meeker, U. S. Geological Survey, U. S. Department of the Interior, “Particle Atlas of World Trade Center Dust”, 2005.
Pour des photos agrandies de ces particules riches en fer, voir sur Particle Atlas of World Trade Center Dust, et cliquer sur “Yes” à droite des lignes “Iron-03” et “Iron-04.”
Steven E. Jones et al., “Extremely high temperatures during the World Trade Center destruction”, Journal of 9/11 Studies, janvier 2008, p.8.
Ibid., pp.1-2.
Ibid., p.4. Pour connaitre ses caractéristiques, voir “Molybdenum” dans WebElements: The Periodic Table on the Web.
Jennifer Lin, “Recovery Worker Reflects on Months Spent at Ground Zero”, Knight Ridder, 29 mai 2002.
Unflinching Look Among the Ruins”, New York Post, 3 mars 2004. La partie 1 sur 5 du film d’Étienne Sauret “Collateral Damages” (2003) (backup) était disponible sur YouTube.
“Les Robertson Confirms Molten Metal in WTC Basement” dans la vidéo de sa présentation à l’université de Stanford. Voir aussi la Conférence nationale des Ingénieurs en structure, 5 octobre 2001. (James M. Williams, président du SEAU, “WTC: A Structural Success”, News du SEAU, The Newsletter of the Structural Engineers Association of Utah, octobre 2001, p.3).
Cité dans Francesca Lyman, “Messages in the Dust: What Are the Lessons of the Environmental Health Response to the Terrorist Attacks of September 11?” National Environmental Health Association, septembre 2003. (Note de l’éditeur : également cité dans “The scene at Ground Zero.”)

Mobilizing Public Health”, Johns Hopkins Public Health, fin de l’automne 2001.
Le directeur de la FEMA, Allbaugh et Bryant Gumbel, CBS Early Show, 4 octobre 2001.
Greg Gittrich, FIRE MAY SMOLDER FOR MONTHS, New York Daily News, 1er novembre 2001: 10 (pay-per-view)(backup of “FREE Article Preview”).
Trudy Walsh, “Handheld APP Eased Recovery Tasks”, Government Computer News 21, no. 27a, 11 septembre 2002.
K-9/11: Tracking the Rescuers’ Trauma”, PENN Arts & Sciences, Été 2002.
Tom Arterburn, “D-Day: NY Sanitation Workers’ Challenge of a Lifetime”, Waste Age, 1er avril 2002.

 

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