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Point ME-1 : Les exercices militaires sont-ils la preuve que les militaires
Point ME-1: étaient préparés à des détournements d’avion depuis le territoire
Point ME-1: US (aussi bien que depuis l’étranger) ?

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La version officielle
L’effet de surprise fut essentiel à la réussite des attaques du 11-Septembre, et cela a été souligné par de hauts responsables de la Maison Blanche et du Pentagone. [1] L’élément de surprise, comme la Commission sur le 11/9 l’a fait remarquer, reposait sur deux facteurs :

  • Des avions détournés utilisés comme armes – une variante somme toute prévisible des détournements traditionnels, [2]
  • Des attaques provenant de façon inattendue, de l’intérieur du pays, et non de l’extérieur. [3]
Les éléments les plus probants contre cette version officielle
L’armée était entraînée aux scénarios d’avions détournés utilisés comme armes, y compris des avions détournés à l’intérieur du pays. Le professeur John Arquilla, un expert en opérations spéciales à la Naval Postgraduate School, a déclaré en 2002 que “l’idée d’une telle attaque [à l’aide d’avions détournés pour des attentats-suicides contre des bâtiments importants] était bien connue, et avait été utilisée comme scénario lors d’exercices militaires antérieurs au 11-Septembre 2001, et des attaques aériennes avaient déjà été tentées.” [4]De nombreux exercices d’entraînement utilisant des avions comme armes avaient eu lieu avant le 11 septembre 2001:

  • En octobre 2000, un exercice militaire incluait dans son scénario la simulation d’un crash d’avion sur le Pentagone. L’exercice avait été coordonné par le Defense Protective Services Police (Service de défense et protection de la police) et par l’Équipe de gestion des urgences du Pentagone. [5] Le mensuel US Medicine a signalé que deux services cliniques situés à l’intérieur du Pentagone avaient été entraînés en mai 2001 à la frappe sur le Pentagone d’un avion détourné. “Bien que le ministère de la Défense ne disposa pas de la capacité ‘in situ’ pour protéger le Pentagone d’une attaque par un avion de ligne 757 détourné utilisé comme une sorte de missile, le personnel médical du Ministère de la Défense avait été formé exactement à ce scénario-là en mai.” [6]
  • Le ministère des Transports à Washington a tenu le 31 août 2001 un exercice, qui selon Ellen Engleman, directrice de la recherche et des Projets spéciaux de l’Administration, se décrit ainsi :

    Ironie du sort ou hasard, faites votre choix : douze jours avant l’incident du 11-Septembre, nous effectuions un exercice de simulation. C’était en réalité beaucoup plus qu’un exercice … du genre, préparation aux Jeux olympiques … un exercice complet interdisciplinaire … Une partie de ce scénario, c’est intéressant, impliquait la possibilité d’un avion détourné avec quelqu’un appelant d’un téléphone cellulaire ; au-delà d’autres aspects du scénario assez étranges, douze jours plus tard, comme vous le savez, nous avons eu l’événement lui-même.” [7]

  • Une de ces opérations impliquait des avions en provenance de l’intérieur des États-Unis. Selon USA Today:

    Dans les deux ans précédant les attentats du 11-Septembre, le North American Aerospace Defense Command (Commandement de Défense aérienne d’Amérique du Nord) a mené des exercices simulant … des avions détournés utilisés comme des armes et allant s’écraser contre des cibles pour causer des pertes massives … Une opération planifiée en juillet 2001 et réalisée plus tard imaginait des avions détournés depuis des aéroports de l’Utah et de l’État de Washington.” [8]

  • L’opération impliquant de multiples exercices avec des avions détournés depuis l’intérieur des États-Unis s’appelait Amalgam Virgo 2002. Elle était prévue pour 1500 personnes en juillet 2001 et fut mis en œuvre en juin 2002. [9]
Conclusion
Contrairement aux affirmations du Rapport de la Commission sur le 11-Septembre, l’armée américaine s’est exercée avant le 11-Septembre à des détournements impliquant – de l’intérieur comme de l’extérieur de l’espace aérien américain – des avions utilisés comme des armes.Toute nouvelle enquête devra se demander pourquoi les plus hauts responsables officiels ont nié que de telles préparations aient précédé les attaques du 11-Septembre, et pourquoi, suite à ces préparatifs, aucune mesure efficace n’a été prise pour empêcher les avions détournés d’atteindre leurs cibles.

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Références du Point ME-1
Le président George Bush a déclaré, “Al-Qaïda a frappé d’une manière qui était inimaginable.” White House News Release. “Le président rencontre des dirigeants musulmans”, 26 sept. 2001.
le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a déclaré: “Jamais ça n’aurait traversé l’esprit de quiconque.” Rumsfeld sur NBC “Meet the Press”, 30 septembre 2001.
Le général Richard Myer, commandant adjoint des chefs d’état-major, a déclaré: “Vous détestez l’admettre, mais nous n’avions pas pensé à cette hypothèse.” American Free Press Service, département US de la Défense, le 23 octobre 2001.
Ari Fleischer, le secrétaire de la Maison Blanche, a déclaré : “Jamais nous n’avions imaginé ce qui a eu lieu le 11-Septembre, quand des gens utilisèrent ces avions comme missiles et comme armes.” Ari Fleischer, Conférence de presse, le 16 mai 2002. La Conseillère à la Sécurité nationale, Condoleezza Rice a déclaré: “Je ne pense pas que quiconque aurait pu prévoir que ces gens prendraient un avion et le lanceraient contre le World Trade Center, qu’ils en prendraient un autre et le lanceraient contre le Pentagone; qu’ils essaieraient d’utiliser un avion comme un missile, un avion détourné comme un missile.” Le conseiller à la Sécurité nationale donne une conférence de presse, le 16 mai 2002.
En somme, les protocoles mis en place le 11-Septembre, d’après la FAA et le NORAD, répondaient à un détournement présumé tel … que le détournement prendrait une forme traditionnelle : c’est-à-dire qu’il ne d’agirait pas d’un détournement-suicide conçu pour convertir l’avion en un missile guidé”, Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 18.
Les Défenses de l’Amérique faisaient face à l’extérieur. Le NORAD lui-même était à peine capable de maintenir les bases en alerte. Ses scénarios de planification considéraient quelques fois le danger d’un avion détourné guidé vers des cibles américaines, mais seulement avec des avions en provenance de l’étranger.” Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 352.
Kevin Howe, “Expert Stresses Need for Intelligence,” Monterey County Herald, 18 juillet 2002. Ken Marchand, coresponsable de la conception de l’exercice du NORAD, a déclaré à la Commission en 2003 qu’il ne pouvait pas “se souvenir d’un moment dans les 33 dernières années où le NORAD n’ait pas exécuté un exercice de détournement.Memorandum for the Record: Interview with Ken Merchant, NORAD, 14 novembre 2003.
Matt Mientka, “Pentagon Medics Trained for Strike (Médecins du Pentagone entraînés pour des frappes),” US médecine, octobre 2001. Bien que cette histoire a été retirée du site internet, une partie de celle-ci a été sauvegardée par Aldeilis.net.
National Transportation Security Summit, Washington, DC, 30 octobre 2001, “Rapport MTI S-01-02,” Institut Mineta des Transports, Université de l’État de San José, 2001.
Steven Komarow et Tom Squitieri,“Le NORAD avait effectué des exercices utilisant des Jets comme armes,” USA Today, le 18 avril 2004.
Airborne Anti-Terrorist Operation Getting Underway”, CNN.com, 4 juin 2002; Gerry J. Gilmore, “NORAD : l’exercice commandité prépare au pire des scénarios,” American Forces Press Service.

 

Point Pent-4 : Certains officiels savaient-il à l’avance que le Pentagone allait
être attaqué ?

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La version officielle

Une des conditions essentielles du succès des attentats du 11/9 fut le facteur de surprise, lequel a été mis en avant et souligné par de nombreux hauts responsables de la Maison Blanche et du Pentagone :

  • Le président George W. Bush a déclaré qu’ « al-Qaïda a frappé d’une manière impossible à imaginer. » [1]
  • Le ministre de la Défense, Donald Rumsfeld a dit : « Personne ne pouvait envisager une telle chose. » [2]
  • Le Général Richard Myers, Commandant adjoint des Forces interarmées, a déclaré : « Il faut bien l’admettre, nous n’avions pas pensé à cela. » [3]
  • Le porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer, a dit : « Nous n’avons jamais imaginé ce qui s’est produit le 11-Septembre, avec ces gens qui ont utilisé des avions comme des armes ou des missiles. » [4]
  • La Conseillère à la Sécurité nationale, Condoleezza Rice, a déclaré : « Je ne crois pas que quiconque aurait pu prévoir que ces gens prendraient un avion et le projetteraient contre le World Trade Center, en prendraient un 2e et le lancerait sur le Pentagone ; qu’ils essaieraient d’utiliser un avion comme missile, un avion détourné comme un missile. » [5]
  • Le Lieutenant-Colonel de l’US Air Force Vic Warzinski, un porte-parole du Pentagone, a déclaré : « Le Pentagone n’était tout simplement pas au courant que cet avion était en train de foncer vers nous, et je doute qu’avant ce mardi, quiconque ait pu imaginer une telle chose. Il n’y a eu aucun signe avant-coureur, rien de particulier qui pouvait laisser penser à une personne raisonnable que nous faisions face à une telle menace. » [6]

Les éléments les plus probants

Les éléments de preuve énumérés ci-dessous suggèrent qu’une attaque contre le Pentagone était tout sauf une surprise : [7]


I. Exercices militaires antérieurs au 11-Septembre et impliquant des avions percutant le Pentagone

  • En 1999, le NORAD a effectué des exercices simulant des détournements d’avions envoyés contre le Pentagone et le World Trade Center. [8]
  • L’armée US a mené un exercice incluant la réaction au crash d’un avion de ligne sur le Pentagone du 24 au 26 octobre 2000. Les secouristes du Pentagone et du Conté d’Arlington ont été rassemblés dans une salle de conférence du Bureau du ministre de la Défense pour un exercice simulant de graves pertes en vies humaines (341 victimes) dues au crash d’un avion de ligne contre le Pentagone. [9]
  • Le personnel médical du Département de la Défense s’est entrainé en mai 2001 au scénario d’un « Boeing 757 détourné utilisé comme missile guidé » allant percuter le Pentagone. [10]


II. De hauts responsables gouvernementaux prévenus de ne pas prendre l’avion

Les médias ont fait part de nombreux avertissements émanant de services de sécurité et demandant à des officiels – notamment du Pentagone – de ne pas prendre l’avion le 11 septembre 2001.

  • Dans un article de Newsweek traitant d’avertissements, on pouvait lire : « Newsweek a appris que le 10 sept., un groupe de hauts gradés du Pentagone a soudainement annulé ses voyages en avion, apparemment pour des raisons de sécurité. » [11]
  • Le maire de San Francisco, Willie Brown, a reçu le lundi soir (la veille des attentats) un avertissement de ceux qu’il a appelés le service de sécurité de l’aéroport. [12]
  • Salman Rushdie a été empêché de prendre l’avion la semaine du 11-Septembre suite à une résolution d’urgence de la FAA (Féderal Aviation Administration) [13]


III. Le ministre de la Défense, Donald Rumsfeld, a prévu par 2 fois une attaque imminente du Pentagone

  • Le matin du 11-Septembre, le ministre de la Défense, Donald Rumsfeld, qui cherchait à obtenir l’approbation pour améliorer la défense antimissile, a tenu une réunion petit-déjeuner de 8 h 00 à 8 h 50 avec des employés de la Maison-Blanche venus le soutenir. Le meeting s’est terminé à peu près au moment où la première Tour jumelle a été frappée, à 8 h 46.
    Au cours de ce petit-déjeuner, Rumsfeld aurait dit que « dans les 2, 4, 6, 8, 10 voire 12 mois, il se produira un événement dans le monde suffisamment choquant pour rappeler une nouvelle fois aux gens combien il est important d’avoir un Département de la Défense fort et en bonne santé. » [14]
  • Christopher Cox, le président du Comité de Défense à la Chambre des représentants, a rapporté que Rumsfeld, lors d’une réunion dans son bureau un peu plus tard dans la matinée, aurait été encore plus précis : Cox a déclaré :

    « Quelques instants avant que le Pentagone soit touché par l’attentat suicide, le ministre Rumsfeld était en train de me parler du besoin pour l’Amérique de se … focaliser sur la vraie menace du XXI’ siècle, à savoir, le terrorisme, avec cette phrase en particulier :

    ‘si nous demeurons vulnérables à une attaque par missile, un groupe terroriste ou un État-voyou pourrait montrer à tous sa capacité à frapper à distance les USA ou leurs alliés, et aurait ainsi le pouvoir de prendre en otage le pays entier en le menaçant de l’arme nucléaire et en le faisant chanter.’

    ‘Et laissez-moi vous dire ceci … il va y avoir un autre événement … il va y avoir un autre événement.’ » [15]

    D’après The Telegraph, Donald Rumsfeld était en réunion avec Christopher Cox dans son bureau du côté Est du bâtiment. M. Rumsfeld – se rappelle M. Cox – regardant les images de New York à la télévision, aurait dit : « Croyez-moi, ce n’est pas encore terminé. Il va y avoir un autre attentat, et ça pourrait bien être pour nous. » [16]

    Quelques instants plus tard, l’avion heurta [le Pentagone]. (Lorsque l’attentat eut lieu, il ne menaça en rien Donald Rumsfeld, puisque l’attaque se déroula de l’autre côté du bâtiment).


IV. Le correspondant de NBC au Pentagone, Jim Miklaszewski, est prévenu à l’avance de l’attaque du Pentagone par un officier du Renseignement

Entre 9 h 03 et 9 h 36, le correspondant de NBC au Pentagone, Jim Miklaszewski, a dit :

« La première fois que j’ai entendu le mot ‘’terrorisme’’ sortir de la bouche d’un officiel US, c’était juste après la frappe du 2e avion [contre le WTC] : j’ai heurté un officier des renseignements militaires US, et je lui ai demandé ‘’Alors, où en sommes-nous ?’’ Il m’a répondu : ‘’C’est clairement un acte terroriste.’’ Il s’est alors approché de moi, est resté silencieux pendant quelques secondes, puis s’est penché en disant : ‘’cette attaque était si bien coordonnée que si j’étais vous, je resterais loin de l’anneau E – l’anneau extérieur du Pentagone, où se trouvent les bureaux de NBC -, pour le reste de la journée, car nous sommes les suivants sur la liste.’’ » [17]

La précision de cette apparente préconnaissance des événements de la part de l’officier du renseignement est assez inexplicable :

  1. Comment savait-il que le Pentagone était la prochaine cible ?
  2. Même s’il avait deviné que le Pentagone allait être frappé, comment pouvait-il savoir aussi précisément que l’Anneau E serait la cible ?
  3. Évidemment, si un attentat utilisant un avion devait frapper l’un des murs du Pentagone, cela devait nécessairement être celui de l’anneau E, le plus extérieur. Mais comment a-t-il pu deviner que ce serait un mur qui serait attaqué ? Ceux-ci ne font que 25m de haut, alors qu’il était beaucoup plus simple de frapper le Pentagone en plongeant sur ses toits, avec en plus la possibilité de tuer le ministre de la Défense et quelques autres hauts responsables US.


V. Le FBI confisque les caméras de surveillance quelques minutes après l’attaque du Pentagone

Le matin du 11-Septembre, les alentours du Pentagone étaient pris dans les bouchons habituels des heures de pointe[18]

Un rapport opérationnel du département de la Justice décrit la difficulté avec laquelle le FBI a rejoint les lieux après l’heure officielle de l’attentat, à savoir 9 h 37 :

« L’équipe de Collecte des preuves du FBI (FBI Evidence Recovery Team) a commencé à arriver sur place un peu avant 10 h 00, et s’est mise en place dans une zone sur la pelouse non loin de l’héliport. Mais à cause de la circulation congestionnée et des bouchons extrêmement intenses, il a fallu plusieurs heures à tout le contingent du FBI pour se frayer un chemin depuis le District de Columbia jusqu’au Pentagone. » [19]

La première priorité de l’Équipe de Collecte des preuves fut de « trouver et ramasser tous les débris d’avion et autres pièces sur la pelouse située à l’ouest du bâtiment, avant que les pompiers et autres équipes de secours ne piétinent la zone. » [20]

Malgré ces conditions d’intervention difficiles et les priorités affichées, des agents du FBI ont localisé au moins deux caméras de sécurité privées qui auraient pu filmer les images de l’attaque. Ces agents du FBI ont confisqué les bandes vidéos quelques minutes à peine après la frappe contre le Pentagone :

  1. José Velasquez, le directeur de la station essence Citgo, a été interviewé par le Richmond Times-Dispatch : « Velasquez a indiqué que les caméras de sécurité de la station essence étaient assez proches du Pentagone pour avoir enregistré le moment exact de l’impact. ‘Je n’ai jamais vu à quoi ressemblaient ces images. Le FBI est arrivé en quelques minutes et a pris les enregistrements.’ » [21]
  2. « Une caméra de sécurité tout en haut d’un hôtel proche du Pentagone a sans doute filmé les images dramatiques du Boieng757 détourné allant percuter le mur ouest du Pentagone. Les employés de l’hôtel se sont assis pour regarder plusieurs fois le film, horrifiés et sous le choc, avant que le FBI ne vienne confisquer l’enregistrement. » [22]

Les agents du FBI qui sont intervenus si rapidement pour saisir les caméras et les enregistrements semblent avoir opéré séparément des équipes de Collecte des preuves retardées par les embouteillages.

Conclusion

L’hypothèse selon laquelle certains savaient à l’avance que les attentats du 11-Septembre allaient avoir lieu est également traitée dans d’autres Points de Consensus, notamment à propos du Bâtiment 7 du WTC, des délits d’initiés, du rôle de Dick Cheney dans lors de l’attentat contre le Pentagone, de celui maire de New York, Rudolf Giuliani, ainsi que de l’opération de collecte massive de renseignements dénommée Able Danger.

Cet ensemble d’éléments factuels montre que plusieurs officiels avaient connaissance à l’avance de l’attaque contre le Pentagone. La frappe contre ce dernier (quelle que soit sa nature) doit faire l’objet d’une enquête complète, impartiale dotée du pouvoir d’assignation.

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Références du Point Pent-4

White House News Release, “President Meets with Muslim Leaders,” 26 septembre 2001.
Text: Rumsfeld on NBC’s ‘Meet the Press,’ ” 30 septembre 2001.
American Free Press Service, dÉpartement américain de la Défense, 23 octobre 2001.
Air Attack on Pentagon Indicates Weaknesses,” par Sylvia Adcock, Brian Donovan et Craig Gordon, Newsday, 23 septembre 2001.
Lorsqu’une phrase parle du Pentagone qui a été “attaqué”, on pense souvent que cela fait référence à l’avion qui est allé percuter le bâtiment. Pourtant, les éléments de preuve officiellement exhibés à ce jour ne montrent pas la nature de cette attaque. Ce qui est certain, c’est qu’une attaque a bien eu lieu, sans que l’on connaisse encore sa nature, et que des dizaines de personnes sont mortes.
Steven Komarow and Tom Squitieri, “NORAD had drills of jets as weapons,” USA Today, 18 avril 2004; et aussi : Barbara Starr, “NORAD exercise had jet crashing into building,” CNN Washington Bureau, 19 avril 2004.
Arme des Etats-Unis. District militaire de Washington, “Contingency planning Pentagon MASCAL exercise simulates scenarios in preparing for emergencies,” 3 novembre 2000.
Matt Mienka, “Pentagon Medics Trained for Strike,” US Medicine, 1er octobre 2001.
Mark Hosenball, “Bush: ‘We’re at War,’ ” Newsweek, 23 septembre 2001. Le Rapport de la Commission sur le 11/9 n’a pas mentionné cette information.
Phillip Matier et Andrew Ross, “Willie Brown got low-key early warning about air travel,” San Francisco Chronicle, 12 septembre 2001.
James Doran, “Rushdie’s air ban,” London Times (Times Online), 27 septembre 2001.
“Secretary Rumsfeld Interview with Larry King.” Larry King Live, CNN, 5 décembre 2001. Transcription en anglais ici.
Chairman Cox’s Statement sur les attentats terroristes contre l’Amérique,” mardi 11 september 2001. La citation extraite de son communiqué de presse a été relevée par Associated Press le même jour : Robert Burns, “Pentagon attack came minutes after Rumsfeld predicted: ‘Il va y avoir un autre événement,’The Topeka-Capitol Journal (Associated Press), 11 september 2001.
William Langley, “Revealed: what really went on during Bush’s ‘missing hours,’ ” The Telegraph, 16 décembre 2001.
L’audio en anglais est disponible ici : “9/11 News Oddities – Reporter Pre-Warned of Pentagon Attacks,” NBC News, 11 september 2001. Les images de Mr. Miklaszewski peuvent être visionnées dans le documentaire-vidéo de Massimo Mazzucco, “11-Septembre : Le Nouveau Pearl Harbor,” 1:15:22 à 1:16:18 dans la version anglaise: “September 11: The New Pearl Harbor” (@IMDb).
Pentagon Eyewitnesses’ Traffic Descriptions: des témoins décrivent les embouteillages autour du Pentagone,” n.d. [© 2003-2004].
Arlington County After-Action Report on the Response to the September 11 Terrorist Attack on the Pentagon,” Titan Systems Corporation under contract to Dept. of Justice, n.d. [2002], Annex A, p. A-22. “[T]he Crime Scene Team [was] onsite 30 minutes after the attack. Special Agent John Adams began organizing the FBI Evidence Recovery Team on a grassy site … (L’Équipe en charge des scènes de crime se rendit sur place 30 minutes après le crash. L’agent spécial John Adams commença à organiser sur un site situé sur la pelouse l’Équipe du FBI pour la Collecte des preuves … )” C-45.
Patrick Creed et Rick Newman, “Firefight: Inside the Battle to Save the Pentagon on 9/11,” Presidio Press, 2008, p. 80.
Bill McKelway, “Three Months On, Tension Lingers Near the Pentagon,” Richmond Times-Dispatch, 11 décembre 2001.
Bill Gertz et Rowan Scarborough, “Inside the Ring,” Washington Times, 21 september 2001.

 

Point MC-Intro : Point global sur les chefs militaires et politiques le 11/9

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(Note de l’Éditeur : Les références de ce point global se trouvent dans les pages de chacun des points résumés ici)

Introduction

L’un des faits les plus remarquables sur le 11/9 est que les récits officiels sur les activités des 6 hauts responsables militaires et politiques dont le rôle était central le 11/9 – rôles qui les mettaient dans des positions pouvant affecter l’issue des événements cruciaux ce jour-là – sont contredits par des faits suggérant que chacun de ces récits est faux, ou à tout le moins, fort douteux.

Le Président George W. Bush (Points MC-1, MC-2)

Le matin du 11/9, le président George W. Bush rendait visite à une école élémentaire de Sarasota en Floride. Lorsqu’il est apparu que les pirates de l’air visaient des cibles à « haute valeur représentative », le chef du Secret Service a tout de même permis au président Bush de rester dans l’école encore 30 minutes, et de s’adresser à la nation à la télévision, laissant savoir ainsi à tous que le président s’y trouvait toujours.

Le Secret service est chargé de protéger le président. L’une des questions toujours sans réponse, écrivait le St. Petersburg Times, est « pourquoi le Secret service n’a pas immédiatement transféré Bush en lieu sûr. » Le comité des familles de victimes du 11/9 a posé la question ainsi : « Pourquoi le président Bush a-t-il été autorisé par le Secret service à rester à l’école élémentaire de Sarasota ? »

Le Rapport de la Commission sur le 11/9 a vaguement dit que « le Secret service nous a expliqué qu’il était impatient de mettre le Président Bush en lieu sûr, mais n’a pas jugé impératif qu’il se précipite hors de la classe. »

Cette enfreinte aux protocoles suggère – sans le prouver – que le Secret service, à un certain niveau, savait que le président n’était pas en danger.

De plus, la Maison Blanche, durant la semaine du premier anniversaire des attentats, a décrit de façon erronée la visite de Bush dans cette école, et a dû se corriger après qu’une vidéo de l’événement ait émergé.

Le Vice-président Dick Cheney (Points MC-3 et MC-4)

D’après la Commission sur le 11-Septembre, le vice-président Dick Cheney n’est entré dans le PEOC (Presidential Emergency Operations Center) – où il a pris en main la riposte gouvernementale aux attentats – « que juste avant 10 h, » et donc après l’attentat contre le Pentagone.

Pourtant, un certain nombre de témoins – dont le secrétaire aux Transports Norman Mineta, le photographe de la Maison Blanche David Bohrer, et Dick Cheney lui-même (lors de l’émission Meet the Press) – ont rapporté que Cheney était dans le PEOC avant l’attaque du Pentagone. Le témoignage le plus important reste celui de Norman Mineta, selon lequel Cheney avait répondu à la question d’un jeune officier qui demandait, alors que l’avion approchait du Pentagone : « Les ordres tiennent-ils toujours ? » La réponse de Cheney comme quoi ces ordres tenaient toujours est beaucoup plus compréhensible si l’on considère qu’ils correspondaient à un ordre donné aux avions de chasse de « rester au sol » (stand-down order).

Le secrétaire d’État Donald Rumsfeld (Point MC-5)

D’après le secrétaire d’État Donald Rumsfeld et le rapport de la Commission sur le 11/9, Rumsfeld se trouvait dans son bureau et ne savait rien des attentats jusqu’au moment où il a senti l’attentat contre le Pentagone.

Pourtant, dans son livre « Against all Enemies » paru en 2004, plusieurs mois après la publication du Rapport de la Commission sur le 11/9, le coordinateur du contreterrorisme, Richard Clarke a expliqué que Rumsfeld se trouvait dans le Centre de surveillance vidéo situé dans le Centre de support de la direction au Pentagone, quelques minutes après le 2e attentat contre le WTC, et ce, jusqu’à celui contre le Pentagone. Robert Andrews, adjoint de l’assistant du secrétaire à la Défense, a déclaré quant à lui que juste après le 2e attentat contre les Tours, Rumsfeld a traversé le hall du Centre de support de la direction pour rejoindre Clarke au Centre de surveillance vidéo.

Il semble donc que les récits fournis par le secrétaire à la Défense et la Commission sur le 11/9 soient faux.

Le Général Myers, agissant en tant que Chef d’État-major inter-armes (Point MC-6)
D’après le Rapport de la Commission sur le 11/9 et Richard Myers, agissant en tant que Chef d’État-major interarmes, Myers se trouvait à Capitole Hill pendant les attentats, et n’est pas revenu au Pentagone jusqu’à ce que celui-ci soit frappé. Ce récit est contredit par de nombreux témoins :

  • Dans le livre « Against all Ennemis » publié en 2004 par le coordinateur du contreterrorisme Richard Clarke, il est écrit que Myers, accompagné du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, s’est rendu au centre de surveillance vidéo aux environs de 9 h 10 du matin – juste après la seconde frappe contre le WTC (9 h 03) – ce qui signifie que Myers ne pouvait pas être à Capitole Hill à cette heure-là.
  • Thomas White, le ministre des Armées a indiqué que Myers assistait à un petit-déjeuner de travail avec Rumsfeld entre 8 h et 8 h 46 (heure de la frappe du 1er avion contre le WTC)
  • Dans le livre paru en 2009 du Général Hugh Shelton, que Myers remplaçât ce matin-là, on peut lire que Myers était au Pentagone lorsque l’avion l’a percuté.

Par conséquent, il semble que le récit donné par Myers et par la Commission sur le 11/9 soit faux.

Le Général Hugh Shelton, Chef d’état-major interarmes (Point MC-7)
Le général Hugh Shelton, chef d’état-major interarmes, a expliqué que le matin du 11-Septembre, il se trouvait à bord d’un avion – nommé le Spreckled Trout – en route pour l’Europe. Lorsqu’il apprit la nouvelle de l’attentat contre le Pentagone, il a demandé à l’équipage de faire demi-tour et de revenir au Pentagone. D’après Shelton, ils furent presque immédiatement autorisés à rentrer aux USA, et atterrirent sur la Base Andrews de l’US Air Force aux environs de midi, avant de rejoindre le Pentagone peu après.Pourtant, le fait que l’avion de Shelton soit revenu au Pentagone peu avant midi est démenti par plusieurs faits :

  • Le navigateur de l’avion Spreckled Trout aurait déclaré que l’avion, n’ayant pas reçu rapidement l’autorisation [de revenir], a dû effectuer des boucles d’attente au-dessus du Groenland (pendant 2 heures) puis d’autres au-dessus du Canada.
  • La trajectoire du vol indique que le Spreckled Trout n’a atterri à la base d’Andrews qu’à 16 h 40.
  • Un assistant militaire voyageant avec Shelton a indiqué qu’ils se sont rendus de la Base d’Andrews au Pentagone en voiture « tard dans l’après-midi. »
  • Le général Myers a déclaré que Shelton était arrivé au Pentagone à 17 h 40, et qu’il « revenait d’un vol annulé vers l’Europe. »
Le Général de brigade Montague Winfield (Point MC-8)
Pendant deux ans, on a supposé – et cela a été rapporté à la télévision – que le général de brigade Montague Winfield, le directeur adjoint des Opérations au Centre national de commandement militaire (NMCC) était à son poste le matin du 11-Septembre.Mais en juillet 2003, la Commission sur le 11/9 a appris qu’entre 8 h 30 et environ 10 h ce matin-là, Winfield avait été remplacé – à sa propre demande, justifiant qu’il devait assister à une réunion sur l’évaluation des Officiers de l’Air Force – par le Capitaine de la Navy, Charles Joseph « Joe » Leidig, qui était depuis [seulement] deux mois l’adjoint au Centre de commandement des Opérations, et avait passé sa qualification en août pour pouvoir substituer Winfield le cas échéant.

Mais ce récit soulève plusieurs questions gênantes, dont celles-ci :

  • Pourquoi le Général de brigade Winfield s’est-il présenté lui-même lors d’émissions sur CNN ou ABC en 2002, comme ayant été le directeur adjoint aux Opérations le 11 septembre 2001 ?
  • Pourquoi le Général de brigade Winfield n’a-t-il pas été rappelé au NMCC après la 2e frappe contre le WTC (qui montrait clairement que l’Amérique était attaquée) ?
  • Pourquoi le Général Richard Myers, qui agissait en tant que Chef d’état-major [le 11/9], dans ses mémoires parues en 2009, a-t-il décrit Winfield comme l’officier de garde en charge du NMCC le matin du 11-Septembre ?

Ces questions toujours sans réponse suggèrent que l’affirmation selon laquelle Leidig et non Winfield aurait été au poste de responsable des opérations du NMCC pendant les attentats du 11/9 est fausse – même si dans ce cas, l’on ne comprend pas très bien pourquoi le Pentagone et la Commission sur le 11/9 ont fait cette déclaration.

Conclusion
Ces six récits sont de nature différente : deux concernent des personnes – Bush et Shelton – qui étaient en déplacement, tandis que les quatre autres concernent des hommes qui étaient à Washington. Mais les six ont deux choses en commun :

  • Ces 6 hommes avaient des positions depuis lesquelles ils pouvaient influencer le déroulement des attentats du 11/9.
  • La Commission sur le 11/9 a fourni pour chacun d’eux des récits qui sont contredits par un nombre considérable d’éléments.

Ces six récits montrent par conséquent une chose remarquable : qu’il est évident que la Commission sur le 11/9 a fourni des récits mensongers des actions de six hauts responsables occupant des postes qui leur permettaient d’influencer le déroulement des attentats du 11/9.

Ces éléments stupéfiants montrent clairement la nécessité d’une nouvelle enquête sur le rôle de chacun des membres-clefs du gouvernement et de l’armée le 11 septembre 2001.

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Point MC-3 : Contestation au sujet de l’heure d’arrivée de
Point MC-3 : Dick Cheney dans le bunker de la Maison Blanche

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La version officielle

Le Vice-président Dick Cheney a pris en main la riposte du gouvernement aux attaques du 11-Septembre après être entré au PEOC (centre d’opérations d’urgence présidentiel), alias “le bunker”. Le rapport de la Commission sur le 11/9 indique [1] que Cheney n’est rentré dans le bunker qu’un peu avant 10 heures du matin, c’est-à-dire plus de 20 minutes après la violente attaque du Pentagone qui a tué plus de 100 personnes.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Le ministre des Transports, Norman Mineta, a déclaré [2] à la Commission sur le 11/9 qu’après s’être joint à Cheney et d’autres personnes dans le bunker vers 9 h 20, il avait entendu une conversation entre Cheney et un jeune homme pendant l’approche de l’avion sur le Pentagone. Le jeune homme, après avoir informé Cheney pour la troisième fois que l’avion se rapprochait, demanda si “les ordres tenaient toujours”, ce à quoi Cheney a répondu de façon catégorique que bien sûr, ils tenaient toujours. Le rapport de la Commission sur le 11/9, en affirmant que Cheney n’est entré dans le bunker que longtemps après que le Pentagone a été endommagé, implique que cet échange entre Cheney et le jeune homme – qui peut le plus naturellement être compris comme une confirmation de Cheney à un ordre de rester au sol – n’aurait pas eu lieu. Cependant, le témoignage indiquant que Cheney était bien dans le PEOC à 9 h 20 a été fourni non seulement par Norman Mineta, mais aussi par Richard Clarke [3] ainsi que le photographe de la Maison Blanche David Bohrer. [4] Cheney lui-même, [5] prenant la parole à une conférence de presse 5 jours après le 11-Septembre, a expliqué qu’il était entré dans le PEOC AVANT que le Pentagone ne soit endommagé. La tentative de la Commission sur le 11/9 d’enterrer l’échange entre Cheney et le jeune homme confirme l’importance du témoignage de Norman Mineta au sujet de cette conversation.

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Références du Point MC-3
Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004), note 213, p. 464 (pdf-p. 481).
911 Commission – Trans. Sec. Norman Mineta Testimony [Commission sur le 11/9 : Témoignage du secrétaire aux Transports Norman Mineta]” (YouTube: derdy).
Richard Clarke, “Against all Enemies”, (New York: Free Press, 2004), pp. 2-5.
Voir “9/11: Interviews by Peter Jennings [Sept. 11 Scramble]”, ABC News, 14 septembre 2002.
The Vice President Appears on Meet the Press with Tim Russert [Le vice-président à l’émission Meet the Press de Tim Russert]”, MSNBC, 16 septembre 2001

 

Point MC-2 : Les explications de la Maison Blanche sur combien de temps
Point MC-2 : Bush est resté dans la salle de classe en Floride

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Introduction
Après l’arrivée du président Bush dans la salle de classe de Sarasota en Floride, son chef de cabinet, Andrew Card, aurait murmuré à son oreille : « Un 2e avion a frappé la 2e tour. L’Amérique est attaquée. » [1]
La version officielle
Après avoir entendu le message de Card, le président Bush, tout en restant poli et en essayant de de rien faire qui pourrait effrayer les enfants, est sorti rapidement de la salle.

  • Card a expliqué au San Francisco Chronicle que le président est demeuré assis « juste quelques secondes, … et après s’être excusé très poliment auprès du professeur et des élèves, il a quitté la pièce. » [2]
  • Le président « ne voulait pas alarmer les enfants, » a commenté Karl Rove sur NBC. Sachant que « l’exercice [scolaire] était sur le point de se terminer, … il a attendu quelques instants … – très peu de temps en fait – et il s’est ensuite rendu dans le bureau de la direction. » [3]
  • Sandra kay Daniels, la professeure de la classe à laquelle Bush rendait visite, a raconté au Los Angeles Times : « J’ai compris que quelque chose ne tournait pas rond avec le Président Bush quand il a oublié de prendre le livre et de participer à la leçon … il a dit ‘Mme Daniels, je dois partir. Je vous laisse avec le lieutenant Frank Brogan qui va parler pour moi.’ Mais son visage indiquait que quelque chose de grave se passait … il m’a serré la main et est parti. » [4]
Les éléments les plus probants contre cette version officielle
Bien que les citations ci-dessus soient extraites d’articles parus en 2002 à l’occasion du 1er anniversaire des attentats, d’autres publiés plus tôt dans l’année donnaient une version très différente.

  • Dans un article de la Tampa Tribune publié le 1er septembre 2001, la reporter Jennifer Barrs expliquait qu’après qu’Andrew Card eut murmuré à l’oreille de son président, Bush est resté silencieux environ 30 secondes et a ensuite pris son livre et a lu pendant « entre 5 et 9 minutes. » [5]
  • L’article de la Tampa Tribune, sorti 10 jours avant celui de Sandra Kay Daniels cité plus haut, montrait bien que Mme Daniels elle-même avait participé à la lecture avec les élèves pendant « entre 5 et 9 minutes. » Il précisait aussi qu’une fois que Mme Daniels eut remarqué que Bush semblait « tellement perdu dans ses pensées » qu’il en avait oublié [de feuilleter] son livre, elle se trouva confrontée à un épineux problème : « je ne pouvais pas lui tapoter sur l’épaule en lui disant … ‘Bon, M. le Président. Prenez votre livre. Le monde entier vous regarde. » [6]
  • Plusieurs rapports montre qu’après la fin de la leçon de lecture, Bush a continué de discuter. [7] Bush « a visiblement prolongé cet instant » et s’est même « attardé jusqu’à ce que la presse soit partie, » a expliqué Bill Sammon (le correspondant de la Maison Blanche pour le Washington Times), qui qualifia Bush de « trainard en chef. » [8]

Le fait que Bush n’ait pas rapidement quitté la salle fut confirmé par les enregistrements vidéo de la visite de cette classe, qui avaient été tournés par le directeur de la télévision locale et qui furent mis en ligne sur Internet en juin 2003. [9]

  • Le Wall Street Journal a rapporté en mars 2004 que l’enregistrement vidéo montrait Bush « suivant [la leçon] pendant 5 minutes en écoutant les enfants lire l’histoire de la petite chèvre. » [10]
  • Cette scène fit le tour du monde lorsque Michael Moore l’inclut dans son film « Fahrenheit 9/11 » qui sortit en juin 2004.
  • Quand la Maison Blanche fut contactée par le Wall Street Journal pour son édition de mars 2004, le porte-parole Dan Bartlett admit que le président était resté dans la salle de classe pendant au moins 7 minutes, expliquant que si Bush n’avait pas quitté immédiatement la pièce, c’était « instinctivement, pour ne pas effrayer les enfants en sortant précipitamment de la classe, » [11]
  • Cependant, même si l’explication fut acceptée, la vraie question, que le Wall Street Journal s’est d’ailleurs bien gardé de poser, était pourquoi lors du 1er anniversaire des attentats, la Maison Blanche de Bush avait menti sur le temps pendant lequel Bush était resté dans la salle de classe.

Était-ce parce que la Maison Blanche, après avoir réussi à faire passer Bush pour un président fort et déterminé à répondre aux attentats du 11/9, préférait dissimuler le fait qu’il était resté écouter l’histoire de la petite chèvre racontée par les élèves au lieu de prendre les décisions qui s’imposaient à lui en tant que président et commandant en chef [des armées]. Ou était-ce par ce que le Secret service savait (comme suggéré par le « point de consensus » sur le Président qui n’est pas évacué rapidement) que le pays n’était pas réellement attaqué par des terroristes étrangers ?

Quelle qu’en soit la raison, la Maison Blanche de Bush a utilisé les médias nationaux lors du 1er anniversaire des attentats du 11/9 pour raconter une histoire fausse à propos du président.

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Références du Point MC-2
Andrew Card, “What If You Had to Tell the President? [Comment auriez-vous prévenu le président ?]”, San Francisco Chronicle, 11 septembre 2002. De même, Card avait affirmé à Brian Williams sur NBC : « Je me suis éloigné du président (après l’voir prévenu de la 2e attaque) et quelques secondes plus tard, le président s’est excusé auprès de la classe et nous nous sommes retrouvés dans le hall de l’école où nous avons discuté de la situation, » NBC News, 9 septembre 2002. Car a également déclaré à ABC News : « Le président a attendu quelques instants que la leçon se termine et a ensuite déclaré ‘Merci à tous de m’avoir montré vos talents de lecture,’ et s’est dirigé vers la salle de classe vide mitoyenne, » comme cela est rapporté dans l’article “Sept. 11’s Moments of Crisis: Part 1: Terror Hits the Towers”, sur ABC News, le 14 septembre 2002.
« Interview de Campbell Brown » (transcript), NBC News, 11 septembre 2002.
Sandra Kay Daniels, “9/11: A Year After/Who We Are Now” (backup), Los Angeles Times, 11 septembre 2002.
Jennifer Barrs, “From a Whisper to a Tear”, Tampa Tribune, le 1er septembre 2002. Au sujet de l’importance de cet épisode, et sur le fait qu’il a pratiquement disparu du net, lire Elizabeth Woodworth, “President Bush at the Florida School: New Conflicting Testimonies”, 7 juillet 2007, 911Blogger.com.
Jennifer Barrs, “From a Whisper to a Tear.”
Ibid.; Bill Adair et Stephen Hegarty, “The Drama in Sarasota”, St. Petersburg Times, 8 septembre 2002.
Bill Sammon, “Fighting Back: The War on Terrorism: From Inside the Bush White House” (Washington: Regnery, 2002), pp. 89-90.
Scot J. Paltrow, “Government Accounts of 9/11 Reveal Gaps, Inconsistencies”, Wall Street Journal, 22 mars 2004.

 

Références bibliographiques d’ouvrages ou d’articles contredisant la version officielle sur le 11-Septembre

 

La littérature sur le 11/9 peut être divisée en deux parties; d’une part les documents du gouvernement US qui expliquent la version officielle du 11/9; et d’autre part l’importante quantité de textes générés par les professionnels de la communauté de recherche, motivés par leur désaccord avec le récit officiel.

 

Les documents gouvernementaux relatifs à la version officielle du 11-Septembre

La Maison Blanche s’est opposée [1] à toute enquête sur le 11/9 et ce n’a vu le jour que grâce à la pression des familles de victimes presque deux ans après les événements. La Commission sur le 11-Septembre fut dotée d’un budget minimal (loin derrière celui octroyé à l’enquête sur l’affaire Monica Lewinsky) et fut totalement contrôlée par l’envoyé de la Maison Blanche, Philip Zelikow. [2]

Le coprésident Lee Hamilton a déclaré que la Commission sur le 11-Septembre avait été « mise en place pour échouer » (was set up to fail) et l’ex-membre de cette commission, Max Cleland, l’a qualifiée de « scandale national ». [3]
Le rapport de la Commission a écarté des dizaines de faits, [4] donc l’effondrement vertical et soudain à 17h21 du bâtiment 7 du World Trade Center, une tour en acier de 47 étages à deux blocs de distance des Tours Jumelles et qui n’avait été heurtée par aucun avion.

Le rapport, qui est partiel et n’a pas fait l’objet d’une relecture critique (peer review), peut difficilement être considéré comme une étude fondée sur des preuves.

Les autres documents importants qui composent la version officielle ont été élaborés sur une durée de sept ans par le National Institute of Standards and Technology (NIST), qui a tenté d’expliquer l’étrange effondrement vertical et pratiquement à la vitesse de la chute libre des Tours Jumelles et du Bâtiment 7. [5] L’hypothèse de la démolition contrôlée n’a pas été prise en considération, bien que des pompiers présents sur place et de célèbres journalistes de télé (dont les emblématiques Dan Rather de CBS et Peter Jennings d’ABC [6]) aient eux-mêmes évoqué à l’époque l’incroyable similarité [avec des démolitions contrôlées].

Tout comme le Rapport de la Commission, celui du NIST n’a pas fait l’objet d’une relecture critique (peer review). Un délai de 60 jours a été accordé au public pour poser des questions sur une première version, mais la plupart des nombreuses remarques et questions importantes soulevées furent ignorées dans le rapport final. [7]
Les rapports du NIST n’ayant pas été relus de façon critique avant publication (peer reviewed), ils ne peuvent pas être considérés comme fondés sur des preuves.

 

Recherches scientifiques indépendantes contredisant l’histoire officielle sur les événements du 11-Septembre

La plupart des « meilleures preuves » contredisant le récit officiel ont été détaillées dans les 10 ouvrages extrêmement documentés du Dr. David Ray Griffin, qui a enseigné pendant 35 ans la philosophie de la religion avec un focus particulier sur les relations entre religion et science. Ses ouvrages, ses conférences filmées, et ses articles en ligne sont disponibles sur le Web. [8]

Les articles faisant partie de la littérature scientifique [sur le 11/9] incluent :

  • Un papier rapportant la présence de nanothermite dans les poussières générées par les effondrements du World Trade Center; [9]
  • Six articles figurant dans l’édition de février 2010 de American Behavioral Scientist, référencés dans 67 bases de données et publiés dans un volume unique sur les Crimes d’État contre la Démocratie, avec comme premier exemple, le 11-Septembre; [10]
  • Un article paru dans The Environmentalist : “Environmental Anomalies at the World Trade Center: Evidence for Energetic Materials”; [11]
  • Un papier intitulé “Extremely high temperatures during the World Trade Center destruction” (températures extrêmement élevées pendant la destruction du World Trade Center); [12]
  • Un article scientifique énumérant les mythes à propos des effondrements du WTC; [13]
  • 59 articles relus par des pairs (peer-reviewed) concernant les aspects physiques des événements du 11/9, parus depuis 2006 dans le Journal of 9/11 Studies, et 67 lettres échangées par des membres de la communauté académique; [14]
  • 9 papiers de chercheurs publiés dans un recueil en 2006 par Elsevier Science Press, suggérant des complicités américaines derrière une opération sous fausse bannière. [15] L’histoire cachée du 11 septembre 2001 n’a jamais été recensée par les médias mainstream.

 

Mentionnons également d’autres sources dont les livres de Morgan & Henshall « 9/11 revealed » [16] et « Flight 93 Revealed » [17] ; deux ouvrages du Professeur Michael Chossudovsky, « America’s War on Terrorisme », [18] et « War on Globalisation : The Truth Behind September 11 »; [19] et le site de référence HistoryCommons « Complete 9/11 Timeline ». [20]

Bien que les preuves citées précédemment et contredisant la version officielle ne soient pas passées à travers la relecture critique systématique et les directives d’usage qui ont cours dans le domaine de la médecine empirique (evidence-based medicine), chacune des affirmations a été soit relue plusieurs fois par des spécialistes (peer-reviewed), soit abondamment documentée. Toutes les affirmations présentées ici se fondent sur des travaux continus de recherches qui font l’objet de mises à jour régulières.

Tout cela fait des recherches indépendantes listées ci-dessus les meilleures preuves disponibles à ce jour concernant les événements du 11/9.

Note : Ce résumé a été extrait et légèrement révisé à partir d’un article publié dans le journal « Information for social Change » d’août 2010. [21]

 

Références

Pete Brush, “Bush Opposes 9/11 Query Panel”, CBS News, 23 mai 2002
Philip Shenon, Commission: The Uncensored History of the 9/11 Investigation, (la commission : l’histoire non censurée de l’enquête sur le 11/9), Twelve, 2008
George Washington’s Blog, “Whitewash,” 17 janvier 2008
Ces rapports sont disponibles sur le site wtc.nist.gov/
Dan Rather, CBS News, “9/11: Dan Rather Says WTC Collapses Look Like Demolitions,” Peter Jennings, ABC News, “9/11: Controlled Demolition Comparison.”
Niels H. Harrit, et al., “Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe.” (copie de sauvegarde) The Open Chemical Physics Journal, Vol. 2 (3 avril 2009), 7-31.
Voir l’édition de février 2010. La version papier était disponible au prix de 24$ auprès de Sage Journals à journals@sagepub.com, téléphone 1-800-818-7243.
Kevin R. Ryan, James R. Gourley, and Steven E. Jones, “Environmental Anomalies at the World Trade Center: Evidence for Energetic Materials,” The Environmentalist, 29 (2009): 56-63. Traduit en français par ReOpen911, voir fichier PDF ici.
Steven E. Jones et al., “Extremely high temperatures during the World Trade Center destruction,” Journal of 9/11 Studies, janvier 2008.
Steven E. Jones, et al., “Fourteen Points of Agreement with Official Government Reports on the World Trade Center Destruction,” The Open Civil Engineering Journal, Vol. 2, 2008, 35-40. Traduit en français par ReOpen911 et disponible ici.
Journal of 9/11 Studies. Les lettres sont disponibles ici. [lettres récentes; index 2007-2014 – Note de l’éditeur]
Zarembka, Paul, ed., The Hidden History of 9-11-2001, Elsevier, 2006. Une 2e édition papier chez Steven Stories Press a été imprimée en 2008.
Rowland Morgan et Ian Henshall, 9/11 Revealed: The Unanswered Questions, Carrol & Graf, 2005.
Rowland Morgan et Ian Henshall, Flight 93 Revealed: What Really Happened on the 9/11 Let’s Roll Flight? (le vol 93 révélé, qu’est-il vraiment arrivé le 11/9 au vol let’s roll ?), Carroll & Graf, 2006.
Michel Chossudovsky, America’s War on Terrorism, Hushion House, 2005.
Michel Chossudovsky, War and Globalization: The Truth Behind September 11, Global Outlook, 2002.
History Commons, Complete 9/11 Timeline.